Registrado: 18 Jul 2012 17:58 Mensajes: 10556
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http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/12/29/adelaide-et-christoph-mari-et-femme-euevPlace Stanislas, les Nancéiens ont formé une haie d’honneur entre l’Hôtel de la Reine et l’Hôtel de ville de Nancy, ce vendredi après-midi. Trois cents personnes se sont rassemblées pour admirer et applaudir Christoph de Habsbourg-Lorraine et Adelaïde Drapé-Frisch à la nuit tombante. Pour un peu on se croirait revenu au temps de Franz-Joseph et de Sissi. Le film a justement été diffusé jeudi soir.
Les flashes crépitent quand les deux jeunes gens arrivent. La fiancée porte une robe blanche et une veste cintrée écrue, un flot rehaussé de perles dans ses longs cheveux bruns ; le fiancé un costume gris, une cravate rayée bleue et grise, et une pochette blanche.
Du balcon du bureau du maire, les parents des futurs mariés applaudissent, eux aussi. Peu auparavant, grand-duc Henri en tête, oncle et parrain de Christoph, la famille grand-ducale qui a du métier, avait posé pour les photographes.
Nouveaux applaudissements quand le jeune couple pénètre dans la salle des mariages. Écharpe tricolore en bandoulière et sous le regard d’une Marianne en buste, André Rossinot se prépare à officier. Dans un bref discours, il rappelle les liens multi-séculaires qui unissent la famille d’Autriche et la Lorraine, le mariage d’Otto de Habsbourg et de Regina en 1951 et leurs noces d’or, un demi-siècle plus tard. « Je pense que dans 50 ans, je ne serai plus maire », précise-t-il sous les sourires. « Quelle belle image que votre jeune couple ancré dans la tradition et la mémoire, mais tourné vers l’avenir », souligne le maire de Nancy, avant d’évoquer la rencontre des jeunes mariés voici cinq ans à Jeunesse-Lumière, école de vie catholique de la mouvance charismatique. « Vous vous y êtes découvert, vous avez peu à peu appris à vous connaître et après quelques mois, la magie a fait son œuvre. À la fin de cette année sabbatique, vous vous êtes déclaré Christoph », rappelle André Rossinot. Séparé durant trois ans, à cause de leurs études – « un peu d’internet déjà », subodore à juste titre le premier magistrat – le couple n’a cessé de s’aimer. Le temps d’unir les deux amoureux est venu : « Là, c’est sérieux ». Comme pour tout mariage, les articles du code civil sont lus. Puis, « Christoph Alexandre Henri Marie Markus Daviano de Habsbourg-Lorraine, prince de Bar et archiduc d’Autriche acceptez-vous de prendre pour épouse Adelaïde Marie Béatrice Drapé ? » « Oui ». À son tour, la jeune femme dit oui. Enfin mariés. « Vous pouvez les applaudir, ils peuvent s’embrasser », déclare le maire. Un des frères d’Adélaïde ne peut retenir quelques larmes de joie. André Rossinot en profite pour faire la bise à la jeune femme et féliciter le jeune homme. Dehors, la foule attend et espère. Sous ses belles lumières et avec son sapin illuminé, la place Stanislas sert d’écrin au conte de fées. Les jeunes mariés sortent enfin sur le balcon de l’Hôtel de ville et à deux reprises s’embrassent tendrement.
Patrick PEROTTO
_________________ "I always try to dance when this song comes on, because I am the Queen, and I like to dance", Lilibet
Última edición por Tanja el 29 Dic 2012 12:19, editado 1 vez en total
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